C'est depuis ce 08 juillet 2013 qu'a été inauguré en toute pompe la station d'atterrage de Moanda, symbolisant ainsi la connexion de la RD CONGO à la fibre optique.
Sans méconnaitre les efforts accomplis pour ce faire, il convient cependant de ne pas céder à l'euphorie que suscite cet événement. A entendre les différentes réactions, le haut débit serait déjà accessible au congolais moyen alors qu' il ne s'agit là que de la phase 1 (Infrastructure) d'un projet qui n'eut été le manque de volontés politique, la RD CONGO en serait à la phase 2 et 3 (services et usages).
L'aménagement numérique d'un territoire ne peut se faire adéquatement en dehors des politiques publiques claires d'un État dans le domaine des TIC; lesquelles politiques s'articulent autour de la triptyque : INFRASTRUCTURE-SERVICES-USAGES; tout ceci encadré par un arsenal juridique sensé attirer les investissements pour une compétitivité entre les territoires.
Nous voulons juste dire que la connexion a été faite certes, il reste l'installation du réseau haut et très haut débit à travers lequel circuleront les données; et de la qualité du réseau dependront celle des services offerts.
La société congolaise des postes et télécommunication (SCPT) a donc du pain sur la planche car si elle veut bénéficier de tous les avantages financiers qu'offre la fibre optique qui fera de la RD CONGO un territoire numérique à l'issue des trois phases précitées.
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