lundi 10 décembre 2012

COP18.CMP8 : ENCORE UN ACCORD A MINIMA

Après cet énième accord à minima, obtenu à Doha, n'est-il pas venu le temps de se poser une question à 100 milliards de dollar, somme qui devrait d'ailleurs constituer le fonds vert? "les CC sont-ils réellement une préoccupation pour les pays riches?" Au regard des résultats que donnent toutes ces conférences sur les CC, depuis plusieurs années, la négative s'impose comme réponse.
DOHA a pour notre part consacré le principe des INITIATIVES VOLONTAIRES pour lutter contre les CC, en pressant les pays riches à annoncer d'autres aides financières lorsque les circonstances les permettront;pffffffffffffff!la lutte contre les CC viennent d’être laissé à la discrétion des pays riches. C'est pourquoi, il appartient maintenant aux pays en développement de préconiser des solutions de rechange car leur survie en dépend comme le rappelle la multiplication des catastrophes naturelles qui démontrent à suffisance leur vulnérabilités aux effets et conséquences des CC. Certes une prolongation du PK a été obtenu jusqu'en 2020 mais nous ne voyons pas comment d'ici là, les pays riches seront contraints à respecter leurs engagements qui risquent de nuire à leurs intérêts économiques respectifs. L'ONU comme pour d'autres questions a montré ses limites;les chapelets de bonnes intentions ne suffiront pas à répondre aux attentes des populations du sud; Alors gouvernements du sud, ARRÊTER avec cette politique de la main tendue vielle comme le monde et ASSUMEZ vos responsabilités; la bonne gouvernance nous semble être une voie de sortie, susceptible de mobiliser des ressources financières au delà du fameux fonds vert. De plus, toutes ces sommes dépensées pour assister à ces rencontres qui ne donnent rien, devraient servir d'économies pour constituer des FONDS VERTS NATIONAUX. En fait quel a été l'impact financier et écologique de la COP18? Je parie que plus d'un en serait scandalisé.

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